Véhicules de mauvaise qualité
Une plainte courante est que la qualité des autobus est médiocre.

Il y a deux aspects à la qualité des véhicules : les caractéristiques techniques du véhicule et son niveau d’entretien.

Les caractéristiques techniques des véhicules peuvent être très simples, fournissant un niveau minimum acceptable de confort du passager et de commodité. Elles peuvent aussi proposer des fonctions comme la climatisation, des sièges inclinables ou des aménagements pour faciliter l’accès aux personnes handicapées y compris les personnes en fauteuil roulant.

Le niveau des caractéristiques techniques affecte bien évidemment le coût financier du véhicule et, dans une moindre mesure, ses frais d’exploitation. La capacité d’un véhicule affecte aussi son potentiel de gain de revenus.

Les caractéristiques techniques des véhicules doivent tenir compte de toutes les implications en termes de coûts, ainsi que les revenus nécessaires pour couvrir ces coûts. Dans bien des villes, particulièrement les plus grandes, le marché est suffisamment grand pour justifier différentes qualités de service, avec différents niveaux de tarification. Il peut exister des services de première classe, offrant un haut niveau de confort pour les passagers aisés qui sont prêts à payer cher, et les services normaux ou de base, à des tarifs réduits.

Cet aspect de la qualité est donc déterminé par la capacité des passagers à payer. Il est inutile de spécifier l’achat de véhicules de trop grande qualité, qui ne peuvent pas être amortis sur le revenu qu’ils pourront générer, y compris toute subvention.

Les normes d’entretien représentent souvent une question importante. Un véhicule mal entretenu peut être dangereux, non fiable et coûteux, et peut générer du bruit et une pollution de l’air.

Un mauvais entretien est souvent le résultat d’une réglementation insuffisante ou d’une application insuffisante des réglementations.

L’âge du véhicule peut aussi avoir un impact sur la qualité du véhicule. Si la moyenne d’âge de la flotte est élevée, cela peut signifier que le système actuel ne motive nullement un opérateur privé à investir dans de nouveaux véhicules. Sinon, pour un système public, il se peut qu’une décision politique ait été prise afin de ne pas investir plus dans les autobus. Quelle que soit la raison, cela indique un besoin de réforme.