Service peu fiable
Le manque de fiabilité des services d’autobus est un problème commun dans les villes des pays en développement. Il y a plusieurs aspects dont le plus fondamental est de savoir si un service est fonctionnel ou pas, et, s’il l’est, s’il fonctionne selon les horaires planifiés, s’ils existent. La fiabilité des véhicules est également très importante : les pannes mécaniques fréquentes diminueront considérablement la fiabilité du service. Et dans certaines villes, les autobus négligent souvent de terminer leur parcours lorsqu’il ne reste que peu de passagers à bord.

La fiabilité est difficile à mesurer, et les normes et les attentes varient considérablement d’un lieu à un autre. Lorsque les services sont exploités selon un horaire, la fiabilité peut être mesurée en termes de pourcentage de trajets effectués dans les délais ou en moins de minutes de retard définies, ou encore par le pourcentage de kilomètres planifiés réellement effectués.

Une mauvaise fiabilité peut être due à une application insuffisante des règles et réglementations, qui fait que les opérateurs les ignorent en toute impunité. Les pratiques d’exploitation inefficaces telles que le système du « départ à plein », où les autobus attendent à la gare routière jusqu’à ce qu’ils aient complètement rempli le bus avant de partir au lieu de partir à l’heure prévue, peuvent aussi conduire à un service irrégulier et imprévisible.

Le mauvais entretien des véhicules est la raison principale du manque de fiabilité des véhicules. Ceci est particulièrement fréquent lorsqu’il existe un grand nombre de petits opérateurs, mais c’est également le cas chez quelques grands opérateurs qui ont de médiocres normes d’entretien. Le nombre de kilomètres entre deux pannes est une mesure de fiabilité utile.

Certains motifs de non-fiabilité sont largement hors du ressort des opérateurs. La congestion routière est un problème spécifique dans bien des villes, rendant souvent le respect des horaires extrêmement difficile.