Pratiques d’exploitation
Les pratiques d’exploitation peuvent avoir un impact significatif sur les coûts d’’exploitation, et donc sur la rentabilité, le prix des billets, la capacité de service, la fiabilité et la fréquence.

Les procédures de planification sont particulièrement importantes. Si les services d’autobus sont exploités selon des horaires, conçus pour garantir que les fréquences de service sont calculées par rapport à la demande à différents moments, les services peuvent être exploités avec un excès de capacité minimum, optimisant ainsi le revenu par kilomètre.

Les techniques sophistiquées de planification peuvent optimiser l’utilisation des autobus, en affectant un autobus à plus d’une ligne au cours d’une journée de travail. Dans certaines circonstances, particulièrement avec des lignes exploitées à basse fréquence, ceci peut largement réduire les heures d’inactivité.

Toutefois, un des problèmes principaux des lignes à horaires est la difficulté à respecter les horaires lorsque les conditions routières provoquent des retards importants et fréquents, mais imprévisibles.

Dans bien des villes, les autobus ne sont pas exploités sur la base d’un horaire. Ils fonctionnent sur le principe du départ à plein. Ceci veut dire qu’ils attendent aux terminaux jusqu’à ce qu’ils soient remplis de passagers avant de partir. Ceci assure un bon facteur de charge mais entraîne de longues périodes d’attente, particulièrement aux heures creuses, et réduit la capacité le long de la route.

Le départ à plein peut augmenter les frais en réduisant la proportion entre le temps en service et le temps d’inactivité. Ceci peut aussi réduire les recettes car il y a un manque de capacité à transporter tous les passagers le souhaitant le long de la ligne. De nombreux passagers finissent par marcher au lieu d’utiliser l’autobus.