Coûts d’exploitation excessifs
Les coûts d’exploitation excessifs résultent en des tarifs excessifs, une faible rentabilité, un besoin excessif de subvention ou une combinaison des trois.

Des coûts excessifs peuvent surgir si les pratiques d’’exploitation sont inefficaces, si le nombre d’employés est excessif et si l’entretien des véhicules est mauvais. Tous ces éléments sont sous le contrôle de l’exploitant d’autobus.

Toutefois, des facteurs que ne peut pas contrôler l’opérateur d’autobus peuvent engendrer des coûts excessifs. Ces facteurs sont souvent contrôlés par le gouvernement.

Ces facteurs incluent des réglementations qui entravent le fonctionnement efficace des opérateurs d’autobus. Par exemple, une licence pour un autobus peut préciser la ligne qu’il doit exploiter, l’empêchant ainsi d’être utilisé avec une efficacité maximum sur plusieurs lignes en fonction des besoins. Il peut exister des restrictions déraisonnables sur la taille des véhicules, empêchant l’utilisation d’autobus à capacité maximum avec des coûts par passager plus bas.

Les opérateurs d’autobus peuvent aussi être sujets à des taxes et des droits de douane sur les véhicules, les pièces de rechange et le carburant qui peuvent être excessifs. En fait, ces taxes et droits peuvent être plus élevés que ceux appliqués aux formes de transports alternatives telles que les voitures personnelles.

Les coûts d’exploitation augmentent aussi lorsque les autobus sont retardés par les embouteillages. Les autorités peuvent réduire les effets de la congestion routière, qui à son tour peut réduire les coûts d’exploitation pour l’opérateur d’autobus. Les plans de gestion de la circulation qui donnent la priorité aux autobus, ou les routes à péages pour décourager l’utilisation de transport privé sont deux exemples de la façon dont les autorités peuvent aider les opérateurs d’autobus.