Utilisation des véhicules
Cet indicateur indique la mesure dans laquelle les véhicules sont utilisés, et il ne doit pas être confondu avec la disponibilité. Il y a diverses façons de mesurer l’utilisation : le kilométrage ou les heures (nombre de kilomètres par véhicule par période ou nombre d’heures/de jours de service par véhicule par période), l’analyse des jours ou des heures de service comme pourcentage du temps total disponible ou le nombre de véhicules en service pendant une journée comme pourcentage du nombre disponible.
L’indicateur le plus utile est le nombre de véhicules utilisés pour l’activité commerciale à un moment particulier (généralement les heures de pointe) comme pourcentage du nombre d’autobus disponibles au service à ce moment-là (c’est-à-dire à l’exclusion de ceux en cours d’entretien ou de réparation ou pas disponibles pour d’autres raisons). Dans la plupart des villes, l’heure de pointe du matin est plus concentrée, et ainsi normalement plus utile à utiliser comme base pour ce calcul. Lorsqu’il n’y a pas de pointe discernable, le nombre maximum d’autobus en service à tout moment pendant la journée doit être utilisé. L’utilisation est parfois exprimée comme pourcentage de la flotte sous licence ou en possession propre, mais ceci peut donner une fausse impression car un faible niveau d’utilisation peut être causé par un nombre d’autobus disponibles insuffisant en raison d’un trop grand nombre de véhicules hors service aux fins de réparations, et pas parce que le département des opérations n’est pas capable de trouver du travail rentable pour l’ensemble de la flotte.
L’utilisation varie entre les différents moments de la journée (c’est-à-dire heures creuses et heures pleines), les différents jours de la semaine et les différents moments de l’année. L’utilisation aux heures de pointe dans les services d’autobus urbains doit normalement être de 95 % à 100 %. Un petit nombre de véhicules peut être conservé en cas de panne, mais certains opérateurs planifient tous les autobus disponibles aux heures de pointe, risquant de devoir annuler certains trajets en cas de panne. Une mauvaise utilisation (par opposition à une faible disponibilité) peut être due à un surplus de véhicules, une planification inefficace, un manque de chauffeurs et / ou de receveurs, aux conditions routières ou météorologiques qui empêche le fonctionnement de certains services.
Une forte utilisation ne signifie pas forcément un haut niveau d’efficacité ou de rentabilité. Une flotte peut être bien utilisée, mais sur des lignes pour lesquelles il y a peu de demande et qui, par conséquent, perdent de l’argent. De plus, certains autobus peuvent être utilisés pour des périodes extrêmement courtes, seulement pendant une des heures de pointe, limitant ainsi sérieusement la capacité d’activité commerciale.
