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Évaluez votre système d’autobus
Facteurs affectant l’efficacité du système d’autobus / Structures d’exploitation et dimensions de l’entreprise

Structures d’exploitation et dimensions de l’entreprise
La structure du système de transport est un facteur important dans la détermination de la nature et le coût du service fourni et les types de véhicules utilisés.

Si les petits opérateurs prédominent, les petits autobus sont plus susceptibles de prédominer car les petits véhicules sont plus faciles à acheter et à exploiter pour les petits opérateurs. Il y a aussi moins de chance qu’il s’agisse d’un réseau de lignes coordonnées comme cela serait le cas si des grands opérateurs dominaient le système.

Chaque structure d’exploitation possède ses propres caractéristiques et convient dans différentes circonstances. Il n’y a pas de forme idéale applicable universellement.

La taille importe !
La taille d’une organisation peut avoir une grande influence sur les coûts d’exploitation. Il y a à la fois des économies et des non-économies d’échelle. La taille d’une unité fonctionnelle de transport routier est généralement mesurée par rapport au nombre de véhicules utilisés, parfois pondérée pour compter les variations de la capacité des véhicules.

Pour faciliter la prestation de services pouvant être modulés en fonction de la demande aux différentes heures de la journée ou de la semaine, dans différentes directions, et sur différentes sections de la ligne, il est normalement souhaitable que l’opérateur soit suffisamment grand, en termes du nombre d’autobus, pour fournir un service complet sur une seule ligne.

La taille d’un opérateur fournissant une ligne d’autobus urbain est généralement de 20 à 50 autobus, y compris les véhicules de réserve, bien que ce nombre puisse être bien plus élevé dans le cas d’une longue ligne très fréquentée dans une grande ville - il peut y avoir plus de 100 autobus sur une seule ligne. Si des petits véhicules sont utilisés, il peut y en avoir plusieurs centaines.

Un opérateur peut être responsable de plusieurs lignes et peut contrôler jusqu’à plusieurs milliers de véhicules.

Des opérateurs plus importants fournissent une meilleure coordination
Dans les zones urbaines, les grandes unités d’exploitation conviennent généralement mieux. Un grand opérateur gère mieux la coordination et la planification des lignes, sauf si elles relèvent de la responsabilité d’une autorité de planification ou de régulation indépendante. Dans une situation réglementée, les lignes avec une faible demande peuvent être desservies avec la même qualité de service grâce aux subventions croisées.

Les petits opérateurs veulent optimiser leurs profits et sont donc réticents à retirer leurs véhicules du service même lorsque la demande est faible, ou exploiter même s’il n’y a pas pleine charge. Si les petits opérateurs dominent le système, ceci peut entraîner des excès d’offre et des embouteillages ou le chaos dans gares routières car les véhicules doivent attendre plus longtemps pour faire le plein de passagers.

Si tous les autobus sur une ligne sont exploités par un seul opérateur, il est plus facile de mettre en place des horaires qui sont en rapport à la demande. Aux heures creuses, certains autobus peuvent être retirés du service. Ceci peut aussi avoir l’avantage de permettre à l’opérateur de planifier un entretien préventif.

Il existe une taille minimum d’opérateur en deçà de laquelle le service devient irrégulier, inefficace et non fiable. D’un autre côté, dans les pays en voie de développement en particulier, il semble qu’il y a peu d’avantages à avoir des opérateurs de très grande taille et, au contraire, beaucoup d’inconvénients. Il existe peu d’importantes exploitations d’autobus, avec 1000 véhicules ou plus, qui exploitent des lignes d’une façon efficace dans les pays en voie de développement.

Associations et coopératives d’opérateurs
Lorsque le système est basé sur des petits opérateurs, la création d’organisations plus large à travers des coopératives d’opérateurs (aussi appelées associations ou syndicats) peut permettre de fournir un meilleur service que ce qu’il serait possible d’offrir si les opérateurs travaillaient indépendamment.

La plupart des coopératives ou des associations de transports sont formées par un certain nombre de propriétaires de véhicules. Ils rassemblent leurs ressources en mettant leurs véhicules dans une flotte commune, sous le contrôle des dirigeants nommés par les membres de la coopérative. Généralement les membres conservent la propriété de leur véhicule et continuent d’employer leur personnel.

   

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