Kilomètres par accident
Il s’agit d’un indicateur de sécurité, reflétant à la fois les normes de conduite et d’entretien au sein de l’organisation, et les normes de conduite d’une manière générale.

Idéalement, le type d’accident doit être pris en considération, avec chaque accident pondéré en fonction de sa gravité, mais ceci introduit un fort degré de subjectivité. En effet, certains opérateurs calculent les coûts de réparation comme guide. En termes pratiques, le nombre total d’accidents et le nombre de blessés, sont les mesures les plus utiles.

La définition d’un accident peut varier : certaines sociétés n’enregistrent que les accidents « déclarables », en d’autres termes ceux qui doivent légalement être signalés à la police. Là où seuls les accidents générant des blessés sont déclarables, des accidents sérieux peuvent être exclus de cette définition. D’autres ne compteront que ceux engendrant des blessures corporelles. Il est normalement approprié d’enregistrer tous les accidents impliquant l’endommagement des véhicules et les blessures aux passagers, aux employés ou aux tierces parties.

Les détails de tous les accidents mortels doivent être enregistrés, y compris le nombre de morts dans chaque cas. Si possible, il est utile de distinguer les accidents pour lesquels le chauffeur ou l’opérateur du service de transport est responsable, et ceux dont la responsabilité incombe à une tierce partie, bien qu’il ne soit pas toujours possible de faire cette distinction d’une manière impartiale ou précise.

Le nombre de kilomètres par accident peut varier considérablement en fonction principalement du type d’exploitation et des normes de conduite. Si tous les accidents impliquant des blessures et des dégâts sont enregistrés, un nombre typique pour les services d’autobus urbains dans les pays en voie de développement peut être compris entre 10 000 et 60 000 kilomètres par accident.

Alternativement, cet indicateur peut être exprimé en fonction du nombre d’accidents par 100 000 kilomètres.